Professions libérales : quelles sont les maladies professionnelles les plus répandues ?
Les professions libérales sont surtout soumises à un travail de bureau avec des postures parfois inconfortables qui peuvent causer des TMS (troubles musculo-squelettiques), mais aussi du stress qui sera un facteur aggravant, sans parler des risques de chutes qui vont causer des accidents.
Clarisse Maniguet
Rédactrice
Publié le
04/05/20
Temps de lecture
2 min
Les professions libérales sont surtout soumises à un travail de bureau avec des postures parfois inconfortables qui peuvent causer des TMS (troubles musculo-squelettiques), mais aussi du stress qui sera un facteur aggravant, sans parler des risques de chutes qui vont causer des accidents.
Quelles sont les maladies professionnelles dont souffrent le plus les professions libérales ?
Risques principaux
Si les risques professionnels sont plus facilement admis dans le cadre de travail physique, ils n’en sont pas moins présents chez les professions libérales.
Les principales causes d’accident sont généralement liées à des chutes, un port de charges lourdes, ou encore des accidents de la route sur le trajet aller ou retour de chez un patient/client.
De leur côté, les troubles musculo-squelettiques (TMS) et les lombalgies représentent la très grande majorité des maladies professionnelles recensées.
Il existe enfin des risques psycho-sociaux dus à l’activité en elle-même, l’organisation du travail, la gestion des clients et fournisseurs… qui peuvent engendrer du stress, des dépressions voire un burn-out.
Quelles sont les origines des différents risques ?
Chutes, glissade, trébuchement :
Déplacements longs et fréquents dus à l’éloignement des différentes zones d’activité
Sol glissant, irrégulier (trou, plissement) ou encombré
Écran de visualisation mal réglé ou mal positionné
Éclairage naturel et artificiel insuffisant ou mal adapté aux exigences du travail
Température ambiante élevée et humidité de l’air trop faible (attention à la climatisation qui a tendance à assécher les yeux)
Le comportement sédentaire au travail, un facteur de risque aggravant
Dès lors qu’il est dans une position statique de travail prolongée, les effets sont néfastes pour le travailleur indépendant. Il en va de même pour la position assise qui va de plus générer un comportement sédentaire. Avec une dépense énergétique inférieure ou égale à 1,5 fois celle du repos alors que la personne est en situation d’éveil, ce comportement sédentaire engendre divers effets négatifs sur la santé.
Outre les TMS, il y a des risques d’atteinte à la santé mentale, de diabète de type 2, d’obésité, de pathologies cardio-vasculaires… qui peuvent avoir des répercussions très graves.
Ne sous-estimez pas un travail de bureau en pensant qu’il ne présente aucun risque pour votre santé. Adoptez une bonne position (dos droit, bras le long du corps, pieds à plat sur le sol), investissez dans du matériel de bureau réglable, assurez-vous que l’éclairage soit suffisant et ménagez-vous des temps de pause.
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