Semaine de 4 jours : le modèle de demain ?
Quels sont ses avantages et les inconvénients de la semaine de 4 jours ? Comment la mettre en place ? Décryptage.
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La France est déconfinée depuis le 11 mai, l’activité reprend peu à peu et pourtant, on nous l’avait annoncé : rien ne sera plus comme avant. Salariés et entreprises ont déjà dû, à court terme, s’adapter aux nouvelles conditions sanitaires : sécurité au travail, poursuite du télétravail, gestion des personnes restées confinées, redémarrage … A moyen terme, il faut envisager comment surmonter les difficultés économiques présentes ou à venir, adapter l’offre et la production, voire se réinventer. A long terme, les conséquences économiques ne seront certainement pas sans conséquences sociales. De nombreux sondages se sont fait l’écho de l’état d’esprit des Français, des dirigeants d’entreprises et des salariés au sortir du confinement. Examinons-en les tendances.
Tout d’abord, le niveau de moral des Français à la mi-mai n’a jamais été aussi haut depuis le début de la crise sanitaire, c’est en tout cas ce que révèlent deux sondages. Ainsi Le baromètre CoviDirect réalisé par OpinionWay pour Les Echos dont l’indice d’inquiétude (de 1 à 10- 10 étant l'inquiétude maximale) est passé pour la première fois depuis mars sous la note de 7 (6,9 exactement). Un sondage BVA pour Europe 1 et Orange, publié lui aussi mi-mai indique que 83% des Français vivaient bien le déconfinement.
L’étude ELABE, réalisée pour BFMTV, sur un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, indique en effet que 78% des Français se disent encore "inquiets" par la propagation du Covid-19 en France. Un tout petit 3% ne sont "pas du tout inquiets". 70% des personnes interrogées pensent d'ailleurs qu'une deuxième vague frappera le pays dans les semaines ou mois à venir.
Dans une étude réalisée auprès de 1300 chefs d’entreprises français, l’institut Xerfi les révèle « globalement pessimistes ». Les raisons de la forte inquiétude des « patrons » sont le constat ou l’anticipation d’un manque de demande, de difficultés de main-d’œuvre et de problèmes de trésorerie. Le redémarrage n’est d’ailleurs pas envisagé avant septembre 2020 chez 20% d’entre eux et un quart indiquent même que pour eux, il faudra six mois pour revenir à la normale. Enfin, 90 % des entreprises pensent retrouver la totalité de leurs capacités de production à l’été 2021 seulement.
Selon une enquête de l'Ifop pour Michael Page et Page Personnel, réalisée juste avant le déconfinement auprès d’un échantillon représentatif de Français, 58% d’entre eux sont plutôt optimistes quant à leur situation professionnelle à cinq ans. Cependant, la part de ces Français qui n’entrevoient pas un avenir sombre était, en février 2020 de 67%. Cet optimisme n’est d’ailleurs pas partagé par tous les types de professions et dans tous les types d’entreprises : 51% des salariés de l'industrie et les plus de 35 ans expriment leur pessimisme au lieu de 66% d’optimistes en février dans cette catégorie. Si 62% des salariés travaillant dans les grandes entreprises (de plus de 1000 personnes) expriment leur optimisme, ils sont seulement 48% dans les entreprises de moins de 20 salariés (indice en chute respectivement de seulement 3 points et de quasi vingt points depuis février).
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