Sommaire

Dépistage du cancer du colon : indispensable à partir de 50 ans !

Publié le 05/05/15

Avec plus de 37 000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal se situe au troisième rang des cancers les plus fréquents derrière le cancer de la prostate et celui du sein. Depuis décembre 2008, il fait l’objet d’un dépistage organisé.

« Dépisté à temps, le cancer colorectal n’est pas méchant », rappelait une affiche de l’Institut national du cancer à l’occasion d’une opération de sensibilisation du grand public en mars 2009. Et de fait, diagnostiqué tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10 ! C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics ont décidé de généraliser le dépistage à toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans.

Comment se déroule le dépistage ?

Tous les deux ans, vous serez invité par courrier à vous rendre chez votre médecin traitant. Après un cours interrogatoire, le médecin déterminera s’il faut réaliser le test HEMOCULT® (recherche de sang dans les selles) ou d’emblée une coloscopie. Si vous êtes éligible pour le test, vous pourrez le retirer chez votre médecin. Ce test est à faire chez soi. Celui-ci est gratuit et très simple à réaliser. Il suffit de prélever sur trois selles consécutives l’équivalent d’un grain de riz qu’il faut ensuite déposer sur une plaquette. Les trois plaquettes sont ensuite envoyées à un centre d’analyses au moyen d’une enveloppe pré-affranchie. Les résultats du test sont transmis au patient et à son médecin traitant.

Pour voir le mode d’emploi animé du test, cliquez ici.

Que se passe-t-il si le test est négatif ?

Si aucun saignement n’est détecté dans les selles, le test est négatif. Il devra cependant être renouvelé deux ans plus tard. Dans l’intervalle, il est nécessaire de rester vigilant à tous les signes d’alerte : trouble du transit intestinal d’apparition récente, sang dans les selles, amaigrissement inexpliqué, etc. Au moindre doute, consultez votre médecin traitant.

Et si le test est positif ?

Un test positif ne signifie pas que l’on a un cancer, mais simplement que l’on a détecté la présence de sang dans les selles. Le médecin traitant prescrira alors une coloscopie pour en déterminer l’origine. Cet examen se déroule à l’hôpital, le plus souvent sous anesthésie générale. Il permet de visualiser l’intérieur du côlon et peut-être pratiqué en ambulatoire : le patient entre le matin et sort le soir même de l’examen.