Une alimentation plus équilibrée grâce aux chèques restaurants

Depuis la mi-décembre 2010, il est possible, pour les détenteurs de chèques restaurants, d’acheter des produits laitiers, des préparations surgelées, ainsi que des fruits et légumes. Les salariés peuvent ainsi diversifier leur alimentation.

Le 5 novembre 2010, la ministre de l’Economie et des Finances a annoncé la signature d’un décret élargissant les conditions d’utilisation des chèques restaurants. Désormais, les bénéficiaires de ces titres peuvent acheter des produits laitiers, des préparations surgelées, et surtout des fruits et des légumes frais « sans avoir à s’assurer de leur caractère immédiatement consommable ». La portée de ce décret, publié le 3 décembre 2010 au Journal officiel, tient à ces quelques mots.

Déjà un précédent décret, le 4 mars 2010, avait élargi le périmètre d’utilisation des chèques restaurants aux fruits et légumes sous réserve qu’ils soient « immédiatement consommables ». Mais ce texte ayant été mal compris, il avait été décidé de repenser entièrement les règles d’utilisation des titres. Le décret qui a été signé fin 2010 est en quelque sorte l’aboutissement de la réflexion menée à cette occasion.

Ainsi, les cinq fruits légumes par jour tant vantés par les nutritionnistes sont à la portée de tous. L’objectif du gouvernement est en effet, à travers cette mesure, de promouvoir une alimentation plus équilibrée pour les salariés. Ceux-ci peuvent ainsi diversifier leur repas au-delà du sempiternel sandwich. Et afin que la mesure soit plus incitative, ceux qui le souhaitent peuvent effectuer leurs achats chez les détaillants de fruits et légumes, mais également dans les moyennes et les grandes surfaces, sous réserve qu’elles aient déposé un dossier à la Commission nationale des tickets restaurants (CNTR). Mais comme le précise Vincent Gallego, son secrétaire général, « presque tous les magasins des grandes chaînes ont régularisé leur situation. Il est donc possible d’effectuer ses achats de fruits et légumes à peu près partout ».