Vers un diagnostic précoce d’Alzheimer

Une équipe internationale de neurologues a validé de nouveaux marqueurs biologiques dans la maladie d’Alzheimer. Objectif, permettre un diagnostic fiable et précoce. Précisions.

Il ne sera désormais plus nécessaire d’attendre que la maladie d’Alzheimer soit installée pour poser un diagnostic. Un groupe international de neurologues, coordonné par le Pr Bruno Dubois, responsable de l’unité de neurologie cognitive et comportementale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, a mis au point de nouveaux critères. Les premiers symptômes habituellement observés (troubles de la mémoire et du comportement, difficultés à s’orienter dans l’espace…) ne sont pas spécifiques à la seule maladie d’Alzheimer.

Deux outils permettront donc d’affiner le diagnostic : la ponction lombaire pour mesurer le taux anormal de protéines cérébrales ou l’examen d’imagerie du cerveau. Problème, il n’existe pas à ce jour de traitement. Mais, assure le Pr Dubois, ces critères devraient faciliter la recherche. Cette étude a fait l’objet d’une publication dans la revue médicale britannique The Lancet Neurology.

40 millions de personnes dans le monde souffrent d’Alzheimer, dont près d’1 million en France.