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10 questions-réponses pour mieux comprendre les problèmes de mémoire

Publié le 12/12/16

Oublier un nom, perdre ses clefs, chercher ses mots… Ces petits ratés de la mémoire nous agacent et se multiplient au fil des années. Cependant, bonne nouvelle : la mémoire s’entretient ! Une hygiène de vie équilibrée et active permet de muscler sa mémoire et de retarder les effets du vieillissement sur celle-ci. Mais, attention, des troubles persistants accompagnés d’autres symptômes peuvent être révélateurs et doivent être considérés sérieusement.

1. Sommes-nous tous égaux face aux troubles de la mémoire ?

Si le vieillissement normal s'accompagne habituellement d'une diminution de la mémoire et des performances cognitives, certains y résistent mieux que d'autres.
Les femmes, d’avantage touchées par la maladie d’Alzheimer du fait de leur espérance de vie plus longue, sont également protégées par les effets des œstrogènes sur la croissance des fibres nerveuses. Ainsi, celles bénéficiant d’un traitement hormonal substitutif de la ménopause pourraient réduire leur risque de développer la maladie.
Les activités intellectuelles et interactions sociales peuvent, par ailleurs, faire la différence : elles auraient pour effet de retarder les effets du vieillissement de la mémoire.
Les personnes souffrant de certaines pathologies sont, enfin, susceptibles de souffrir davantage de troubles de la mémoire. Parmi ces affections figurent la dépression, l’épilepsie, l’apnée du sommeil, la sclérose en plaques, l’accident vasculaire cérébral, l’hypertension, ou encore le diabète…

2.Existe-t-il des exercices efficaces pour doper la mémoire ?

Pour entretenir votre « souplesse » cérébrale et donc votre mémoire, il faut varier les activités et les interactions sociales. Bricolage, musique, cinéma, jeux de cartes, discussion sont autant de manières ludiques de booster la plasticité neuronale de votre cerveau – c’est-à-dire sa capacité à faire évoluer les connexions entre neurones. Le sport améliore également les performances de votre mémoire grâce à la sécrétion d’endomorphines, qui stimulent le volume sanguin et irriguent les cellules grises. Enfin, pensez à la méditation pour améliorer votre mémoire immédiate.

3.Certains aliments sont-ils bons pour la mémoire ?

Plusieurs études suggèrent qu'il existe un lien entre nutrition et cognition. Poissons, fruits et légumes sont bénéfiques pour les capacités mentales, notamment grâce à leurs teneurs élevées en acides gras oméga 3 et en vitamines B, D et E. Contenu dans les viandes rouges, les abats, le boudin noir, les mollusques, les légumes verts, les céréales et les légumineuses, le fer favorise l’oxygénation du cerveau. Enfin, attention à la déshydratation pouvant causer une baisse de la concentration !

4. Faut-il s'inquiéter en cas d'amnésie passagère ?

La perte de mémoire peut être rétrograde avec oubli des souvenirs anciens, antérograde avec oubli des événements au fur et à mesure qu'ils se présentent alors que la mémoire des faits anciens est conservée, ou lacunaire avec une perte de mémoire concernant certaines périodes alors que les autres souvenirs restent intacts. L’ictus amnésique est une amnésie globale bénigne et généralement unique touchant 25 personnes sur 100 000 entre 50 et 70 ans. Au premier plan apparaît une amnésie antérograde massive, s’accompagnant de troubles mnésiques rétrogrades. En une demi-heure à quelques heures, le trouble disparaît : la mémoire redevient normale mais il persiste une amnésie partielle couvrant la période de l'ictus.

5. Pourquoi le sommeil est-il indispensable pour la mémoire ?

Le sommeil est fondamental pour le développement cérébral, l’apprentissage et la mémorisation. C’est pendant que l’on dort que notre cerveau traite les informations cumulées pendant la journée. Des dizaines de milliers de synapses - les jonctions entre les neurones- se créent ou disparaissent pendant le sommeil, pour ne garder que les pertinentes.

6. A quel âge a-t-on la meilleure mémoire ?

C'est à 20 ans qu'on fait preuve de nos meilleures capacités de concentration et d’apprentissage. Jusqu'à 30-40 ans, les capacités de mémorisation sont optimales. Ensuite, ces capacités se dégradent naturellement avec le vieillissement physiologique du cerveau.

7. Quel rôle l’effet Google joue-t-il sur l’entretien de la mémoire ?

Une étude américaine met en avant le fait que l’internaute fait moins d’efforts de mémorisation quand il sait qu’il pourra retrouver l’information par la suite. De, même, quand il ne connaît pas la réponse à une question, il se tournera quasi systématiquement vers un moteur de recherche. C’est ce qu’on appelle le « réflexe Google ». Cependant les moteurs de recherche renvoient souvent vers des sites comportant des éléments de texte, des photos, du son… Ces multiples supports facilitent la mémorisation car ils sont plus susceptibles de toucher les différents types de mémoires (visuelle, auditive, motrice…).

8. Comment reconnaître les premiers symptômes de la maladie d'Alzheimer ?

Les troubles de la mémoire, notamment récente, la difficulté à exécuter des gestes simples du quotidien et la désorientation dans le temps et l’espace sont les indices les plus saillants, ceux qu’il faut considérer sérieusement. A noter que la maladie d’Alzheimer – liée à la dégénérescence des neurones du cerveau - est une maladie rare avant 65 ans. Moins de 2 % des cas de maladie d’Alzheimer surviennent avant cet âge.

9. Quels sont les traitements de la maladie d'Alzheimer ?

La prise en charge de la maladie d'Alzheimer est multidisciplinaire. La kinésithérapie, l'orthophonie, l'ergothérapie ou la psychomotricité permettent de maintenir l’autonomie et de retarder l’aggravation des symptômes de la maladie. Certains médicaments (inhibiteurs de la cholinestérase et antiglutamate) sont utilisés pour ralentir la progression de la maladie et plusieurs traitements sont également en cours de développement. La piste la plus développée actuellement étant celle de l’immunothérapie.

10. Comment utiliser les objets connectés pour parer aux troubles de la mémoire ?

Les nouvelles technologies peuvent accompagner le maintien de l’autonomie, notamment grâce aux objets connectés.
Le Pilulier intelligent, par exemple, envoie un signal d'alerte (sonore, SMS...) si vous oubliez de prendre votre traitement. Le bracelet connecté quant à lui permet de localiser grâce à un GPS intégré la localisation d’une personne, voire de lui envoyer des notifications pour rappel. Il peut même être relié à une plateforme d'écoute et de recherche opérationnelle 24h/24 et 7J/7, qui permet, en cas de besoin, de situer précisément la personne qui se serait égarée – ayant oublié son adresse, perdu ses repères familiers…- et de contacter l'aidant.

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