Senior à la retraite : quand s'arrête la mutuelle d'entreprise ?
Doit-on conserver sa mutuelle d'entreprise à la retraite ? Face à une augmentation de la cotisation et des garanties non adaptées : faites le choix d'une mutuelle senior.
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Chaque année, on déplore plus de deux millions de chutes chez les plus
de 65 ans. Ces accidents peuvent avoir des conséquences sur la santé, l’autonomie et le moral des seniors. Comment les éviter ?
Les conseils du Pr François Puisieux, chef du pôle de gérontologie du CHRU de Lille.
Avec l’âge, le risque de chute augmente, car en vieillissant, la marche et l’équilibre sont altérés. Pour autant, avance le Pr François Puisieux, chef du pôle de gérontologie au CHRU de Lille, les chutes sont multifactorielles. « Il existe des facteurs individuels, comme les troubles de la vue, de l’audition, les maladies neurologiques (Alzheimer, Parkinson…), les problèmes ostéoarticulaires, mais aussi la dépression et la dénutrition. Les médicaments peuvent également constituer un risque de chute. » Il faut également compter avec les facteurs environnementaux : les passages trop encombrés dans le logement, les tapis mal collés au sol, le manque d’éclairage, les mauvaises chaussures, etc. « Il convient donc, après une chute, d’identifier la cause afin de modifier ou d’améliorer ce qui peut l’être. »
Dans tous les cas, l’aide à la marche, si elle est nécessaire, doit être adaptée. Une évidence ? Pas tant que cela. « Beaucoup de personnes âgées se servent de cannes qui ne sont pas à leur taille, ou avec une poignée ronde, alors que seules les cannes en T et à la mesure du patient sont efficaces », témoigne le Pr Puisieux. Outre les cannes et les déambulateurs, les nouvelles technologies offrent de nombreux outils d’aide. En plus de la classique téléalarme sont apparus toutes sortes de systèmes de détection des chutes qui permettent aux aidants d’être prévenus rapidement. De même, les innovations sont nombreuses dans le domaine de la domotique (allumage automatique des lumières, etc.).
S’équiper, c’est bien, mais le Pr Puisieux recommande avant toute chose de garder une activité physique. « Il faut conserver une marche quotidienne et faire de la gymnastique, du tai chi ou encore de la danse. C’est la première règle ! Et puis il faut bien évidemment avoir une alimentation saine et équilibrée. » Une autre précaution consiste à prendre une supplémentation en vitamine D. Une chose est sûre, il existe de nombreux leviers sur lesquels les personnes âgées peuvent agir facilement. « Contrairement à ce que l’on entend trop souvent, les chutes ne sont pas une fatalité», assure le Pr Puisieux.
À en croire une étude de l’Inserm, le risque de chute chez le sujet âgé est majoré de 1,7 à 2 fois par la prise de médicaments psychotropes (somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs). Inquiétant quand on sait qu’il existe un problème de surconsommation de ces médicaments en France. « Une personne sur deux âgée de plus de 80 ans prend au moins un psychotrope par jour, ce qui est totalement anormal, confirme le Pr Puisieux. C’est pourtant un facteur sur lequel il est facile d’agir en proposant des traitements alternatifs en cas de trouble du sommeil ou d’anxiété », estime le médecin.
En savoir plus
Activité physique et prévention des chutes chez les personnes âgées, une expertise collective de l’Inserm (2014). www.inserm.fr
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