Aller au contenu principal

Sommaire

Repérez les 7 signes annonciateurs de la dépression, et réagissez !

La dépression est une véritable maladie qui altère fortement la qualité de vie. La question est de savoir s'il existe des signes avant-coureurs de la dépression que l'on peut repérer afin de mettre en place des mesures préventives, avant que la dépression ne s'installe vraiment.

Publié le 16/07/10

Objectif : enrayer l'installation d'une dépression

La dépression s'installe progressivement et il est possible de repérer ses premiers symptômes. Les signes précurseurs de la dépression débutent généralement 3 à 6 semaines avant de se transformer en véritable dépression.

Les 7 symptômes annonciateurs de la dépression

  • Insomnie : avec typiquement un réveil précoce vers les 4 heures du matin. Sinon, le sommeil est fragmenté et non récupérateur.
  • Baisse de libido : espacement des rapports sexuels, lesquels deviennent anxiogènes. Difficultés d'en parler et attribution à la fatigue.
  • Manque de tonus : manque de vigueur compensé par une hyperactivité fébrile, c'est-à-dire que le sujet se force à tout entreprendre, sans rien mener à terme.
  • Troubles du caractère : impulsivité et irritabilité qui, d'ailleurs, culpabilisent le sujet. Intolérance et colère disproportionnées pour les petits tracas du quotidien.
  • Anomalies sensorielles : intolérance au bruit pour des niveaux auparavant bien supportés. Baisse du goût également, attribuée à tort à un manque d'appétit.
  • Changement de comportement : le changement est perçu par l'entourage, ce qui majore l'anxiété du sujet, lequel n'a plus l'impression d'être le même. L'angoisse perçue peut augmenter sa consommation d'alcool, l'enfermant dans un cercle vicieux.
  • Somatisations : la souffrance, peu exprimée verbalement, passe par le corps : maux de tête, troubles digestifs, fatigue, etc.

Comment enrayer la dépression ?

  • Consulter un psychiatre. Il pourra rassurer sur les symptômes, évaluer.

    Après évaluation des symptômes et de la gravité de l'état dépressif, il pourra rassurer le patient, le cas échéant proposer un antidépresseur à faible dose, ou tout autre traitement pouvant améliorer les symptômes et notamment la qualité du sommeil.

  • Changer ses habitudes. Tout entreprendre pour chasser ses idées noires et ses soucis, qu'ils soient professionnels ou familiaux. L'entourage est généralement une aide précieuse qu'il ne faut pas négliger : sorties (cinéma, restaurant...), activités de loisirs (photos, peinture, musée...), relaxantes (yoga, musique...), activités physiques (marche, vélo, natation...).
  • Positiver par tous les moyens : apprendre à positiver, à voir le bon côté des choses, départ en vacances, réorganisation familiale, du travail, voire arrêt maladie, limitation de l'alcool, évitement des films tristes ou violents, reprise du dessin, etc.

Toutes les stratégies empêchant de se laisser envahir par les idées négatives et destructrices doivent être mises en oeuvre.

On peut ainsi éviter l'apparition d'une grave dépression et le recours aux médicaments.

Isabelle Eustache

En ce moment sur le Blog

Voir tous les articles

Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?

La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.

Ma santé
4 min
Lire l’article

Fin de vie : avec les directives anticipées, chacun a le droit de décider

Les directives anticipées permettent d’exprimer ses volontés en situation de fin de vie. Voici ce qu’il faut savoir.

Ma santé
3 min
Lire l’article

Reste à charge et tarif des consultations médicales : ce qui change ou va changer pour les assurés

Reste à charge porté à deux euros depuis le 15 mai 2024, tarifs en des consultations médicales en hausse. Que retenir de ces nouveautés ?

Ma santé
3 min
Lire l’article