Sommaire

Du mieux dans l’assiette

Publié le 28/04/15

Les Français grignotent moins, consomment moins de sel et de graisses. Si le contenu de leur assiette s’améliore, il reste  cependant de la marge avant l’adoption de comportements 100% santé

.

Les Français font de plus en plus attention à ce qu’ils mangent. C’est ce qu’on peut retenir à la lecture du troisième Baromètre santé nutrition, publié en janvier dernier par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) à partir de données recueillies en 2008. Certes, les évolutions de notre alimentation sont discrètes depuis le précédent baromètre de 2002, mais elles n’en mettent pas moins en lumière un changement d’attitude des Français face à ce qu’ils ingurgitent. D’une manière générale, ils accordent davantage d’importance à la qualité et à l’équilibre de leurs repas qu’ils ne le faisaient jusqu’alors. Ils sont ainsi près de 76 % à estimer qu’ils mangent équilibré, ce qui représente trois points de plus que dans le premier baromètre de 1996.

Moins de sel, de beurre et de mayonnaise…

Certaines mauvaises habitudes semblent marquer le pas. Le sel, par exemple, a moins souvent droit de citer sur les tables. Alors que 61,4 % des foyers gardaient la salière à portée de main pendant les repas en 2002, ils ne sont plus que 54,4 % à continuer à le faire. Même observation pour le beurre et la mayonnaise, qu’on trouve de moins en moins fréquemment sur nos tables. Autre motif de satisfaction, les Français grignotent moins. Le fait de manger en dehors des trois repas principaux ne concerne plus que 5,6 % de la population, contre 8,8 % en 2002. L’Inpes indique en outre que 28,1 % des habitants de l’Hexagone savent qu’il faut manger cinq fruits et légumes par jour. Ils n’étaient que 2,5 % en 2002. Pour autant, cette évolution des chiffres ne se traduit presque pas dans les faits : 11,8 % consomment les cinq fruits et légumes recommandés, un taux qui ne progresse que de deux points depuis 1996, année de la première enquête baromètre.

…Mais plus de sodas et de plats tout prêts

Si ces améliorations représentent un motif de satisfaction, certaines évolutions sont moins encourageantes. Le baromètre indique ainsi que la consommation de boissons sucrées est en progression, passant de 19,5 % à 22 % entre 2002 et 2008. La tendance est aussi à la hausse pour les plats tout prêts, qui séduisent 47,3 % des Français au moins une fois par semaine, alors qu’ils étaient moins d’un tiers à y succomber en 2002. Quant à l’activité physique, près de six personnes sur dix ont une pratique insuffisante pour être bénéfique. Il reste donc du pain sur la planche !

Plus d'informations sur www.inpes.sante.fr