Sommaire

Une campagne de l’INPES pour profiter du soleil en toute sécurité

Publié le 30/04/15

Synonyme de vacance et d’énergie, le soleil est reconnu pour ses vertus régénérantes. Mais sommes-nous vraiment conscients du danger qu’il représente ? C’est l’objet de la campagne de prévention sur les risques solaires que l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) a lancé le 19 Juin dernier.

Agir sur les comportements à risque tout en sensibilisant les vacanciers –et notamment les parents- à de nouvelles habitudes de prévention. Tel est l’objectif de l’INPES. Car si les Français sont conscients des risques de cancer liés à l’abus des rayons ultraviolets (UV), ils sont moins informés d’autres dommages potentiels tels que le vieillissement prématuré de la peau ou de graves problèmes oculaires comme l’ophtalmie.

Soleil : mode d’emploi

Cette campagne vise donc à informer les Français des dangers liés au soleil. En effet, le baromètre cancer 2005 rappelle que les réflexes de prévention sont insuffisamment répandus. Seuls 27% des Français citent spontanément plus de deux précautions pour se protéger du soleil et 46% pensent que l’application d’une crème solaire d’indice élevé suffit à se protéger efficacement.

L’INPES insiste sur une évidence, malheureusement méconnue : toute activité à la plage ou en plein air implique un risque solaire. Et la crème solaire ne suffit pas. Seuls des gestes préventifs adaptés peuvent garantir une protection optimale. C’est ce que rappellent les messages de la campagne de l’INPES concernant les idées reçues en matière de risque solaire.

Affiche, spots radios, annonces presse invitent donc les vacanciers à mémoriser trois règles d’or : éviter toute exposition entre 12h et 16h et rechercher l’ombre ; porter un tee-shirt, une casquette et renouveler l’application de crème solaire toutes les deux heures ; protéger les yeux et la peau des tous petits qui sont particulièrement vulnérables aux rayons ultraviolets. La campagne de l’INPES cible plus spécifiquement les jeunes enfants, puisque les coups de soleil à répétition pendant la prime enfance, augmenteraient le risque de mélanome à l’âge adulte.

Surexposition : attention danger !

Des mesures de protection indispensables à l’heure où les cas de mélanomes (cancer cutané) touchent trois fois plus de Français qu’il y a 20 ans. Avec 7400 nouveaux cas chaque année, l’allongement du taux d’exposition est un problème inquiétant. Les principaux coupables ? Les ultraviolets (UV) et notamment les UVA qui ne sont pas filtrés par l’atmosphère et pénètrent la peau en profondeur.

Mais protéger sa peau ne suffit pas. Les UV peuvent également provoquer de graves pathologies oculaires allant de la photokératite (simple « coup de soleil » des yeux) à l’ophtalmie (tumeur maligne de l’œil). Il est donc impératif de porter des lunettes de soleil adaptées de catégorie 3 ou 4, avec filtre anti-UV, norme CE et monture enveloppante.

Une information largement diffusée

En plus des spots diffusés sur les ondes radio, l’INPES réédite la brochure « risques solaires : pour que le soleil reste un plaisir ». Celle-ci est distribuée gratuitement dans les pharmacies, les offices de tourisme et peut être téléchargée sur les sites Inpes.fr et prevention-soleil.fr.

Enfin, un Guide de l’été, conçu par le Service d’information du gouvernement en partenariat avec l’INPES et l’ADEME (Agence de l’environnement pour la maîtrise de l’énergie), le ministère de l’Ecologie et la Sécurité routière, sera également distribué aux péages des autoroutes.