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Souvent une béquille en cas de stress, de problème affectif, d’inactivité, de réelle fringale… le grignotage peut coûter cher en termes de surcharge pondérale. Quelques clés pour le comprendre et s’en libérer.
Comme il n’existe pas de définition consensuelle du grignotage, les études et les données sont peu nombreuses. Celui-ci peut néanmoins être considéré comme l’absorption quasi automatique d’aliments par petites quantités fractionnées, lorsque la faim est présente, ou non. En effet, sans appétit, les spécialistes parlent de « grignotage psychologique », en cas d’anxiété, de trouble affectif conscient ou inconscient, ou même d’ennui.
Quelques chiffres sont issus de l’étude NutriNet-Santé* qui explore l’alimentation des Français depuis 2009*. La définition du grignotage qui a été adoptée est de manger des aliments et/ou des boissons caloriques (eau, café/thé sans sucre exclus) en dehors des trois repas principaux. Selon Nutrinet-Santé, 61% des personnes grignotent de façon occasionnelle ou régulière. Ce pourcentage est plus élevé chez les femmes, chez les plus jeunes et les plus diplômés. 26% sont des grignoteurs occasionnels, 35% le sont de façon régulière. Les aliments consommés sont surtout des produits gras et sucrés (gâteaux, viennoiseries…à 44%, chez les femmes), puis, dans une moindre mesure, les boissons caloriques et les fruits.
On grignote souvent pour des raisons psychologiques comme manger sous le coup d’émotions négatives. C’est ce qu’appellent les anglais l’« emotional eating ».
Sandrine Péneau, Maître de Conférences en nutrition, membre de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN) (U 1153 Inserm/ U 1125 Inra / CNAM /Université Paris 13) : « La consommation de snacks est liée à la solitude, la tristesse ou l’anxiété. Mais il existe un autre facteur de grignotage qui est de grignoter sans y prêter attention. En revanche, lorsque l’on est conscient de ce que l’on mange, le cerveau intègre les aliments consommés et adapte les quantités ingurgitées au repas suivant ».
Globalement, dans l’étude Nutrinet-Santé, le grignotage apporte 484 kilos-calories supplémentaires chaque jour aux grignoteurs réguliers et 273 kcal/jour aux occasionnels, soit jusqu'à 20% de notre consommation calorique journalière. Avec à la clé un risque d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires.
Mais pas d’interdit trop strict pour autant. Il a été montré que la restriction totale dite "rigide" favoriserait le surpoids à la longue. Mieux vaut adopter la restriction "flexible", en étant plus souple vis-à-vis de l’apport alimentaire global.
Pour éviter les rechutes, les grignoteurs invétérés doivent mettre au point un plan d’attaque. La première question à se poser est la raison du grignotage. L’on n’agira pas de la même manière en cas de grignotage psychologique où il faut s’attaquer à la cause de l’anxiété par exemple ou si l’on a réellement faim. Dans les deux cas cependant, se trouver une activité « plaisir » peut être un subterfuge efficace.
5 solutions en cas de grignotage par fringale :
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