Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
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Le zona correspond à une réactivation du virus de la varicelle. Ainsi, seules les personnes ayant eu la varicelle, le plus souvent durant l'enfance, peuvent souffrir d'un zona. Les personnes âgées de plus de 50 ans sont plus souvent concernées par le zona, probabilité qui augmente à mesure que l'immunité diminue. Quels sont les signes indiquant qu'il s'agit d'un zona ?
En France, on observe 1,3 à 5 cas de zona pour 1.000 personnes, et 5 à 10 cas de zona pour 1.000 chez les plus de 60 ans. Au cours de la vie, 20% de la population pourrait souffrir d'un zona à un moment de sa vie.
Le point sur cette maladie et sur les signes d'un zona.
Le zona est dû à une réactivation du virus de la varicelle. En effet, après avoir contracté la varicelle, le virus herpès zoster reste latent dans l'organisme et peut en cas de baisse des défenses immunitaires se réactiver et infecter les nerfs, donnant le zona.
C'est ainsi que les personnes âgées sont plus particulièrement sujettes à développer un zona, tout comme les personnes immunodéprimées, atteintes du virus du sida ou en raison des traitements du cancer (radiothérapie, chimiothérapie).
Le zona est parfois précédé durant 3 à 4 jours d'une sensation de malaise avec frissons, fièvre, nausées, diarrhées ou difficultés à uriner.
Apparaît ensuite une éruption de pustules en bouquets, entraînant des brûlures et des démangeaisons sur un seul côté du torse ou du dos. Les petites vésicules sont remplies de liquide contenant le virus de la varicelle, qui peut alors être transmis aux personnes non immunisées.
Les pustules sont très douloureuses et durent longtemps, plusieurs semaines, avant de disparaître spontanément.
Durant les éruptions cutanées, les pustules sont nettoyées afin de limiter l'infection. En cas de pustule près d'un oeil, une consultation urgente en ophtalmologie s'impose.
Sinon, le traitement du zona repose sur des antiviraux (type acyclovir). Pris très tôt, ils peuvent réduire la sévérité des symptômes du zona et leur durée.
Mais ce traitement antiviral contre le zona permet également de réduire le risque d'atteinte des nerfs sous-jacents aux pustules, entraînant les redoutables complications névralgiques dites douleurs post-zostériennes, qui pourraient alors nécessiter des antidépresseurs.
En effet, ces douleurs cutanées chroniques du territoire de distribution d'un nerf infecté par le virus du zona peuvent persister 1 à 3 mois, voire plus d'un an après l'épisode de zona avec pustules. Attention toutefois, seuls 10% des malades du zona développent une névralgie post-zostérienne.
Sinon, des anti-inflammatoires, des anesthésiques et des antihistaminiques permettent d'apaiser les douleurs et les démangeaisons.
Bonne nouvelle, les personnes à risque de zona peuvent bénéficier d'un vaccin (Zostavax de Sanofi Pasteur MSD).
Isabelle Eustache
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