Quand une école primaire et une maison de retraite font toit commun
En Indre-et-Loire, une quarantaine d’élèves cohabitent en toute harmonie avec les résidents d’une maison de retraite intergénérationnelle. Reportage.
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Indice attribué aux aliments contenant des sucres (glucides), l'Index Glycémique, ou IG, est une notion utile au quotidien pour perdre du poids mais aussi pour réduire les risques de surpoids, d'obésité ou de diabète.
Tout aliment contenant des glucides (pain, pâtes, riz, fruits, gâteaux, céréales, légumineuses...) provoque naturellement, après avoir été consommé, une élévation de la glycémie (taux de sucre sanguin).
« La glycémie s'élève brutalement 30 à 45 min après ingestion, provoquant ce qu'on appelle un pic glycémique, explique le Dr Pierre Nys, nutritionniste et endocrinologue, lequel déclenche en retour une sécrétion d'insuline par le pancréas. L'insuline ainsi libérée oriente alors le sucre vers les muscles (où il sera brûlé) mais aussi vers le foie et les cellules adipeuses, qui vont le stocker (d'où une prise de poids) ».
C'est à partir de ce pic glycémique (donc de la capacité de l'aliment à faire grimper la glycémie) qu'a été mesuré l'index glycémique des aliments. Un index (on trouve aussi parfois le terme indice) qui correspondant à un chiffre compris entre 0 et 100, 100 représentant la valeur de référence, établie par convention avec le glucose.
On parle aussi de charge glycémique qui permet d'évaluer la capacité d'une portion précise (en g) d'un aliment à élever le sucre dans le sang : elle s'obtient en multipliant l'IG de cet aliment par la quantité de glucides d'une portion de cet aliment, puis en divisant par 100. Ce qui donne l'équation suivante :
CG = [IG x quantité de glucides d'une portion d'aliment (g)]/100
Que les sucres soient dits « rapides » ou « lents » (un terme qui ne devrait d'ailleurs plus être usité tant il ne reflète pas la réalité physiologique), qu'ils soient « simples » ou « complexes » (tout dépend de leur nature), tous déclenchent un pic glycémique à quasiment la même vitesse, mais celui-ci sera plus ou moins élevé selon la nature du sucre ingéré, et donc selon son index glycémique... et la quantité d'insuline libérée sera, elle aussi, plus ou moins importante, puisque conditionnée à ce pic.
Donc, plus on consomme des aliments dits à IG élevé, plus on subit de pics élevés de la glycémie, donc plus on fabrique d'insuline... Le problème est que, non seulement cela favorise la prise de poids, mais en outre, le pancréas, excessivement sollicité, se fatigue, ce qui à terme augmente le risque de diabète de type 2.
SANS HESITER... < 55
AVEC MODERATION < 70
A EVITER > 70
Il faut savoir que cette mesure est réalisée par l'expérience (et que donc, on peut trouver de légères variations selon les tableaux fournis) et que, d'autre part, l'IG d'un aliment n'est pas stable : il change, notamment selon le mode de préparation, la cuisson par exemple.
Ainsi, par exemple, les pâtes al dente se situent à 40-45 alors que les pâtes très cuites grimpent à 65.
D'autre part, plus un aliment est transformé, plus son index glycémique s'élève : ainsi, la pomme de terre à l'eau, cuite avec sa peau, affiche un IG de 65, alors que la purée explose à 90 ! Même chose pour le riz : 50 quand il est basmati, 85 pour le riz à cuisson rapide (ou le riz glutineux) ou les galettes de riz soufflées !
A l'inverse, plus un aliment est riche en fibres solubles, plus son IG est bas (fruits et légumes, légumineuses, pain noir...). Finalement, rien que du bon sens : le pain de mie (70) et la baguette blanche (95) ont un IG élevé alors que le pain noir (50), les lentilles (30-40), et légumes (moins de 20) présentent un IG bas fort recommandable... Il suffit de comprendre que plus un sucre est « sucré » au goût, mais aussi raffiné, travaillé, transformé, plus son IG grimpe, et moins il est recommandable !
Dr. Nys : « Utiliser l'index glycémique est assez simple car rien n'oblige à apprendre par coeur tous les chiffres : il suffit de s'en imprégner pour apprendre, peu à peu, à faire des choix plus judicieux, avec des aliments parfaitement rassasiants, mais qui évitent de trop stimuler l'insuline et donc de prendre du poids. Très rapidement, les choix deviennent du bon sens, et permettent une certaine souplesse, qui reste synonyme d'équilibre et de minceur ».
C'est donc logique : pour maigrir, on adoptera autant que possible les aliments à index glycémique bas, on consommera avec modération ceux à IG moyen, et on limitera au maximum ceux à IG élevé (que l'on mangera de préférence lors d'un repas riche en fruits et légumes, qui permettra de baisser l'IG global du repas).
Tous ces aliments à bas IG, en réduisant les fluctuations de la glycémie, aident ainsi - c'est scientifiquement prouvé par plusieurs études dédiées - à perdre du poids, en facilitant le déstockage et en favorisant l'utilisation des graisses comme source d'énergie (d'où un effet de déstockage).
Une étude scientifique récente a également montré qu'un régime IG bas réduirait le phénomène d'inflammation (évalué, dans ce travail par la mesure de certains marqueurs de l'inflammation comme l'Interleukine 6 et la CRP, protéine C réactive), lequel est impliqué dans bon nombre de pathologies dont le diabète, l'obésité et les pathologies cardiovasculaires...
A noter que, selon les travaux, on peut trouver de (légères) variations dans le calcul de l'IG. Raison de plus pour ne pas se focaliser sur le chiffre de celui-ci, mais plutôt sa catégorie.
Source : e-santé
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