Bien vieillir, par Serge Guérin
Sociologue, docteur HDR en sciences de l’Information et professeur à l’INSEEC, Serge Guérin, 61 ans, est spécialiste des questions liées au vieillissement de la société et aux enjeux de l’inter-génération.
Sommaire
Il n'est pas rare qu'un dialogue paisible, que ce soit au travail avec un collègue ou en famille avec ses enfants ou son (sa) conjoint(e), se transforme en conflit.Il est alors impossible de se faire entendre et de comprendre l'autre.Pourtant, le désaccord n'est peut-être qu'un problème de communication ...
A la maison, à l'école, on apprend à parler, à être attentif, mais on n'apprend pas forcément à communiquer.
Or la communication est un art qui ne s'improvise pas et notre incapacité à communiquer est fréquemment responsable de situations d'incompréhension et de conflit.
Pour remédier à cette situation, Marshall Rosenberg, docteur en psychologie clinique, a développé une méthode de communication dite « non violente » (ou créative ou « empathique ») qu'il enseigne un peu partout dans le monde.
Le projet est alors de « s'exprimer sincèrement et clairement, en portant sur l'autre un regard empreint de respect et d'empathie », explique M. Rosenberg dans son livre* très pédagogique consacré à cette « technique » de communication.
La communication non violente implique un état d'esprit bienveillant.
La communication non violente suppose préalablement que l'état d'esprit des personnes qui font référence à cette approche soit dominé par la bienveillance et par le désir d'être réellement attentif à l'autre et à soi-même. Les mots utilisés ne sont alors pas prononcés de façon automatique et routinière ; ils sont choisis avec attention, tout en prenant conscience de ses propres émotions et désirs.
M. Rosenberg décompose le processus d'une communication non violente en quatre temps : l'observation, les sentiments, les besoins, les demandes.
La communication suppose évidemment la présence d'un « émetteur » et d'un « récepteur ».
Dans un processus de communication non violente, l'écoute suppose d'une part une capacité d'empathie (pouvoir se mettre à la place de l'autre pour bien le comprendre), d'autre part, une attention au quatre temps de son message. Je suis alors en situation d'entendre « ce que tu observes, ce que tu ressens, ce que tu désires et ce que tu demandes pour ton mieux-être ».
Source : e-santé
Dr Catherine Feldman
Sociologue, docteur HDR en sciences de l’Information et professeur à l’INSEEC, Serge Guérin, 61 ans, est spécialiste des questions liées au vieillissement de la société et aux enjeux de l’inter-génération.
Vous vous apprêtez à contracter un crédit ? Qu’il s’agisse d’un prêt pour acheter un bien immobilier, une voiture ou financer tout autre projet, votre établissement bancaire peut exiger une assurance emprunteur. Souscription, garanties, montants : faites le point pour tout savoir...
Les idées reçues sur les seniors ont la vie dure. Tour d’horizon de 5 clichés qui collent à la peau des seniors.