Quand une école primaire et une maison de retraite font toit commun
En Indre-et-Loire, une quarantaine d’élèves cohabitent en toute harmonie avec les résidents d’une maison de retraite intergénérationnelle. Reportage.
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Ca n'est plus à démontrer. Les fringales qui vous poussent à avaler rapidement n'importe quoi mais le plus souvent quelque chose de sucré, déséquilibrent votre alimentation et vous font prendre des kilos. Comment ne plus en être victime ?
Définitions du mot fringale, selon le Larousse : "faim subite et pressante" et/ou "désir violent, envie irrésistible de quelque chose".
Il faut donc d'abord distinguer de quelle(s) fringale(s) vous êtes victime, ce qui n'est pas toujours facile. Car vous pouvez avoir une fringale subite, une fringale tous les jours aux mêmes heures, des périodes sans fringales, d'autres avec des fringales plusieurs fois dans la journée.
Et comme vous savez que ces fringales risquent fort de vous faire grossir, vous les apaisez mais alors avec un sentiment de culpabilité. Ou bien vous n'y cédez pas immédiatement, vous buvez un verre d'eau mais vous ne vous sentez pas vraiment bien pour autant.
Fringales faim
S'agit-il d'une faim ? D'une vraie faim ? Vous devez alors sentir votre estomac vide qui gargouille, vous avez peut-être la tête qui tourne un peu, les yeux fatigués qui voient un peu flou, les jambes en coton.
La question se pose alors : à quand remonte votre dernier repas ?
S'il est loin, si vous avez sauté le petit-déjeuner ou le déjeuner, si vous n'avez rien avalé depuis plusieurs heures, alors oui, cette fringale est vraiment de la faim.
Il en va de même si l'un de ces repas a été insuffisant.
Votre glycémie est abaissée et vous avez vraiment besoin de manger. N'importe quoi de consistant, pas forcément quelque chose de sucré.
Le remède ? Évidemment ne pas sauter de repas ! Plus facile à dire qu'à faire, parfois.
Mais si vous êtes de ceux qui escamotez toujours le petit déjeuner ou qui vous contentez d'un bol de céréales (trop sucrées) et que vers les 11 heures, vous êtes foudroyé par une fringale faim, la seule et unique solution, c'est de consentir enfin à faire un vrai repas le matin.
Un vrai repas équilibré en protéines, lipides, glucides et fibres, c'est-à-dire : 50 g (au moins) de pain (glucides) riche en fibres, pas blanc, légèrement beurré (lipides) et confituré, un fruit (glucides et fibres) et un laitage, yaourt ou fromage blanc (protéines).
Si en guise de déjeuner, vous vous contentez d'un sandwich ou d'une salade (pour ne pas grossir !), il est normal que vous soyez en proie à une superbe fringale en fin d'après-midi.
Solution : ajoutez un fruit et un laitage à ce semblant de repas de façon à tenir plus longtemps. Ou bien, faites carrément un goûter glucides /protéines, genre fruit frais ou séché et petit pot de fromage blanc, ou fruit et œuf dur.
Fringales envies
S'agit-il d'une envie ?
Vous êtes contrarié, fatigué, stressé, mal dans votre peau, vous avez mal au dos, vous êtes coincé dans un embouteillage, vous avez loupé le bus, vous vous êtes accroché avec quelqu'un (enfant, mari, chef…), etc.
Bref, quelle qu'elle soit, vous êtes envahi d'une émotion plus ou moins forte et vous avez envie de manger quelque chose. Sans forcément vous rendre compte que cette envie vient de cette émotion.
Mais ce quelque chose que vous avez envie de manger, c'est du sucré et du sucré bien sucré ! Pas un fruit, encore moins un yaourt ou un œuf dur qui pourtant vous caleraient pour un bon moment.
Vous pensez que vous avez faim mais en fait, si vous analysez bien, vous n'avez pas vraiment faim, sinon le fruit ou le yaourt ou l'œuf dur seraient les bienvenus.
D'un déséquilibre, dans votre alimentation, entre le sucre (glucide rapide) et les protéines.
Si plus de 5 % de vos calories quotidiennes sont apportées par le sucre, vous dépassez la dose acceptable par votre organisme.
Vous êtes une femme et vous emmagasinez chaque jour vos 2000 calories quotidiennes et normales ? 25 g de sucre (100 calories) sont la bonne dose (1 g de sucre = 4 calories).
Mais il ne s'agit pas seulement du sucre que vous voyez, de celui que vous mettez dans votre café, votre thé ou votre yaourt. Dans ce quota, il y a le sucre caché des boissons et des produits sucrés. Un petit verre de soda de 10 cl, c'est 10 g de sucre. Une cuillerée de pâte à tartiner, un biscuit, c'est de 5 à 10 g de sucre. Une crème dessert, c'est facilement 20 g de sucre.
Regardez les étiquettes des produits que vous grignotez facilement, des desserts industriels qui terminent votre repas et faites le calcul de votre dose de sucre.
Et si vous vous désaltérez dans la journée avec des jus de fruits et/ou des sodas (et pas de l'eau), nul doute que votre dose quotidienne de sucre explose sans même que vous vous en rendiez compte !
Tout ce sucre perturbe la chimie compliquée de votre organisme, vous incite à en consommer de plus en plus et fait jouer votre glycémie (taux du sucre dans votre sang) au yo-yo. Cette malheureuse situation biochimique dérange en même temps votre alimentation : quand vous venez de boire ou de manger sucré, votre glycémie grimpe, vous n'avez pas faim et s'il est l'heure du repas, vous n'avez pas envie de viande, de poisson, d'œuf ou de tout autre aliment vous apportant des protéines.
Et pendant ce temps, tout le sucre que vous avez avalé au cours de la journée s'est transformé en gras et est allé se loger sur vos cuisses (ou vos fesses ou votre ventre) !
Vous retenir de grignoter ou de boire sucré n'est pas la bonne solution car vous allez vous sentir mal, frustré et cela ne va pas arranger la situation de stress émotionnel qui vous donne envie de sucre. Il faut arriver peu à peu à vous en désintoxiquer jusqu'à ce que vous n'en ayez vraiment plus envie.
Pour cela, vous devez commencer par augmenter votre dose de protéines à chacun de vos repas, et surtout au petit déjeuner. Mangez un laitage consistant (du fromage blanc ou fermenté) ou une tranche de jambon ou deux œufs brouillés ou en omelette. Tout cela avec, bien sûr du pain complet (50 g au minimum) légèrement beurré et un fruit (pour ses fibres).
Vous verrez que votre envie de sucre dans la matinée, même si vous vous énervez, sera bien moins prégnante grâce à ce repas costaud, riche en protéines, en glucides lents et en fibres. Vous risquez fort de ne même pas y penser !
Mais si jamais une petite envie de sucre vous turlupine quand même, faites alors l'effort de manger un yaourt ou un petit pot de fromage blanc, ou un œuf dur. Les protéines qu'ils contiennent casseront votre envie de sucre.
Au déjeuner, mangez une bonne tranche de viande ou un gros morceau de poisson en priorité, une belle portion de légumes, un laitage et un fruit, le tout avec du pain complet. Cet apport important de protéines animales et végétales, de glucides lents et de fibres contribuera à maintenir une glycémie régulière.
Buvez de l'eau
Et pas du soda ou une boisson light ! Ceux-ci ne font qu'entretenir votre goût du sucre, même s'ils n'en contiennent pas et ne vous apportent pas ces glucides rapides bousculeurs de glycémie.
Là, il va falloir faire preuve d'un peu de volonté, et tenter l'expérience d'un bon verre d'eau (pas glacée) pour vous désaltérer quand vous avez soif.
Vous verrez alors que cette sensation est tellement voluptueuse, comparée à la douceur non désaltérante d'un soda sucré, que vous aurez envie de recommencer.
C'est ainsi que vous allez supprimer assez vite ces fringales faims ou ces fringales envies. Et perdre les kilos superflus qu'elles vous avaient apportés.
Paule Neyrat, Diététicienne
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