Quand une école primaire et une maison de retraite font toit commun
En Indre-et-Loire, une quarantaine d’élèves cohabitent en toute harmonie avec les résidents d’une maison de retraite intergénérationnelle. Reportage.
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La durée hebdomadaire de travail a fortement diminué depuis la fin des années 1990. Mais les horaires atypiques se sont développés.Ainsi, le travail de nuit ou en deux équipes est plus fréquent, surtout chez les femmes.Outre des durées de transport souvent longues, la densification du travail, les rythmes soutenus et l'absence de choix des horaires, le travail de nuit, en horaires décalés ou variables conduit à des difficultés d'organisation de la vie quotidienne, à un surcroît de fatigue et à de sérieux troubles de santé.
On parle plutôt aujourd'hui de travail en horaires atypiques, terme qui permet de regrouper ce que l'on appelle le travail de nuit, le travail posté, à horaires étalés, variables, décalés et le temps partiel.
Aujourd'hui, près de deux salariés sur trois sont concernés au moins occasionnellement.
Horaires atypiques
On qualifie d'horaires atypiques les aménagements du temps de travail qui ne sont pas « standards » (c'est-à-dire : 5 jours réguliers par semaine du lundi au vendredi, travail entre 7 et 20 heures, avec 2 jours de repos hebdomadaire).
Selon l'INRS, sont ici regroupés les horaires de nuit (de 20 h à 6 h du matin), le travail les samedis, dimanches et jours fériés, les journées de plus de 8 heures, les journées fragmentées par des coupures de plusieurs heures et autres rythmes de travail irréguliers.
Travail de nuit
Est considéré comme travailleur de nuit tout salarié qui effectue au moins trois heures de travail quotidien entre 21 heures et 6 heures au moins deux fois par semaine ; ou qui accomplit un nombre minimal de 270 heures de travail de nuit pendant une période de 12 mois consécutifs.
Quelles sont les professions concernées ?
Près de 20 % de la population des pays industrialisés exerce une activité professionnelle postée les amenant à travailler de nuit ou à adopter des horaires de travail variables.
Les troubles du sommeil constituent une première conséquence de taille.
Ces troubles s'associent à des accès de somnolence diurne et à des perturbations psychiques.
Mais les répercussions somatiques et psychologiques du travail à horaires atypiques sont bien plus larges : avec notamment un risque plus élevé d'ulcère gastro-duodénal, d'accidents liés à la somnolence, d'absentéisme, de dépression, de troubles dans les activités familiales ou sociales.
Pourquoi ?
Nos activités physiologiques (tension artérielle, fréquence cardiaque, température corporelle, consommation d'oxygène, excrétion urinaire, sécrétions hormonales...) sont rythmées par des cycles de 24 heures. L'être humain étant diurne, la plupart de ces activités sont maximales le jour et minimales la nuit. Toute perturbation de ce rythme entraîne des troubles plus ou moins importants, selon le décalage et le maintien dans le temps de ces variations horaires.
Liste des troubles possibles :
Au final, les travailleurs en horaires atypiques présentent davantage de troubles du sommeil, lesquels affectent autant le comportement que l'état de santé.
Outre l'impact sur la morbidité, le retentissement de ces troubles est considérable sur les performances sociales et professionnelles.
De nombreuses pistes sont explorées :
Source : e-santé
Isabelle Eustache
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