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Pics de pollution : comment se protéger ?

Publié le 07/11/19

 

À tout moment de l’année, des pics de pollution atmosphérique surviennent en France. Cette mauvaise qualité de l’air peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des habitants. Pour les éviter au maximum, quelques méthodes existent.

Les particules de taille inférieure à 10 micromètres (PM10), l’ozone (O3), le dioxyde de carbone (NO2) et le dioxyde de souffre (SO2) sont les quatre polluants atmosphériques en cause lors des pics de pollution. En fonction de leurs concentrations dans l’air, les spécialistes parlent de deux situations : le seuil d’information et de recommandation – où une exposition de courte durée présente un risque pour la santé des personnes particulièrement sensibles – et le seuil d’alerte définis par la réglementation nationale, où une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population et/ou menace de dégrader l'environnement. Dans ces deux cas, quand ces seuils sont dépassés ou en passe d’être dépassés, on parle de pics de pollution. Les causes sont multiples : émissions polluantes accrues, formation de polluants secondaires, conditions météorologiques qui favorisent l’accumulation de polluants.

Populations vulnérables et sensibles

Les habitants ne sont pas égaux face à ces épisodes de pics de pollution de l’air. Les femmes enceintes, les nourrissons, les enfants, les personnes de plus de 65 ans, les citadins souffrant de pathologies cardiovasculaires, ceux atteints d’insuffisance cardiaque ou respiratoire ainsi que les asthmatiques sont dans la catégorie des populations vulnérables. Un deuxième groupe désigne les personnes sensibles. Il s’agit des habitants se reconnaissant sensibles pendant ces pics de pollution et ceux dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés pendant ces périodes. Pour les personnes vulnérables et sensibles, le ministère en charge de la Santé préconise de privilégier les sorties courtes - sollicitant le moins d’efforts possibles - aux périodes les moins polluées de la journée (soir ou matin), d’éviter les activités physiques en extérieur et en intérieur. Evidemment, en cas de gêne respiratoire inhabituelle, ces personnes doivent immédiatement consulter un médecin. Le reste de la population souffre moins durant ces pics de pollution mais, ces conseils restent applicables et d’autres habitudes permettent de limiter l’impact de la mauvaise qualité de l’air sur la santé à long terme.

Pas de climatisation ni de chauffage en voiture

En cas de pics de pollution, il est recommandé d’aérer son appartement ou sa maison, de préférence aux heures de la journée les moins polluées. Cela permet de réduire la pollution intérieure et de renouveler l’air ambiant. Pour les déplacements en ville, il faut éviter au maximum les grands axes routiers et préférer le vélo ou les déplacements à pied aux transports en commun et à la voiture. Dans ces deux derniers moyens de transport, les chercheurs ont observé une forte concentration de polluants atmosphériques en cas de pics de pollution. Si vous êtes obligés de prendre la voiture, adoptez une conduite apaisée, en coupant le moteur à l’arrêt, ouvrez les fenêtres et n’utilisez pas le chauffage ni la climatisation… Bien souvent les prises d’air des systèmes d’aération sont aux mêmes niveaux que les pots d’échappement.
Léa Casian

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