Travail sur écran : 5 conseils pratiques

Cyrielle Beaudoin, ostéopathe au centre médical et dentaire Jack Senet à Paris, nous livre ses conseils pour adopter les bonnes postures lorsque l’on travaille sur écran

Bien ajuster la hauteur de l’écran

Maintenez votre regard à l’horizontale pour éviter les douleurs au niveau de la nuque ou du dos : idéalement, vos yeux doivent être à la hauteur du bord supérieur de l’écran. Pour prévenir la fatigue visuelle, veillez à respecter une distance de 50 à 70 cm. Privilégiez un fond d’écran clair et réglez son intensité en fonction de la lumière ambiante.

Respecter son confort

Éviter les mouvements de grande amplitude permet de limiter les troubles musculo-squelettiques : rapprochez la souris de votre main, réglez votre siège pour qu’il soit proche du bureau. Placez votre clavier à plat, à une distance de 10 à 15 cm du bord du bureau. Vos poignets ne doivent pas être en extension, mais bien flottants lors de la frappe.

Alterner les tâches

Faites des pauses pour éviter la station assise prolongée : quinze minutes toutes les deux heures ou cinq minutes toutes les heures. Levez-vous, bougez et portez votre regard au loin. Changez régulièrement d’activité en alternant le travail sur écran et les autres tâches.

Soigner sa posture

Le dos doit être droit ou légèrement en arrière, et soutenu par un dossier. Maintenez vos cuisses à l’horizontale, les pieds bien à plat sur le sol ou sur un repose-pieds. Évitez les contractions des épaules : placez vos avant-bras sur les accoudoirs, en angle droit, proches du corps. Et en cas de mauvaises habitudes (par exemple, croiser les jambes), pensez à rectifier votre posture.

Faire des exercices en prévention

Pratiquez une activité physique régulière, marchez et prenez les escaliers plutôt que l’ascenseur. Détendez votre dos avec des étirements. Soulagez les tensions cervicales avec une bouillotte ou un patch chauffant disponible en pharmacie. Bougez souvent les jambes pour activer la circulation sanguine. Et si nécessaire, n’hésitez pas à consulter un kinésithérapeute ou un ostéopathe.