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Deux minutes pour comprendre la responsabilité sociétale des entreprises

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est désormais incontournable dans le monde de l’entreprise. Elle permet de donner un nouveau souffle à son projet et de fédérer collaborateurs et parties prenantes autour d’un objectif partagé. La RSE n’est pas seulement destinée aux grands groupes, les plus petites structures ont aussi tout intérêt à s’y engager pleinement. Mais de quoi s’agit-il ? Comment la mettre en place dans votre entreprise ? La Mutuelle Générale vous aide à mettre en place votre politique RSE !

Publié le 07/07/21

Que désigne la responsabilité sociétale des entreprises ?

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) désigne la prise en compte des enjeux environnementaux, sociaux, économiques et éthiques au sein de l’activité d’une entreprise. Aujourd’hui, les réglementations européennes et françaises obligent les entreprises de plus de 500 salariés ou qui réalisent plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires à publier, chaque année, un rapport extra-financier et à le faire certifier par un tiers indépendant.

N’ayant pas d’obligations réglementaires, la RSE doit-elle pour autant être boudée par les TPE/PME ? Les consommateurs demandent transparence et cohérence, les salariés quant à eux, sont à la recherche de sens. La RSE est alors peut-être le bon moyen de répondre à ces enjeux.

La logique du pas-à-pas

Beaucoup d’organisations font déjà de la RSE sans le savoir. Une conviction partagée par Marie-Hélène Péjoine, Responsable RSE à La Mutuelle Générale : « Chaque entreprise a une maturité différente sur ces questions, mais rares sont les entreprises qui partent de zéro. Il faut simplement en prendre conscience et identifier les actions que l’on mène déjà. Le « plus » d’une démarche RSE, c’est d’engager une dynamique d’amélioration continue, qui sera profitable à l’entreprise ». Pour mettre en place une politique RSE, il convient d’avancer pas-à-pas, dans la limite des moyens disponibles et au regard de ses objectifs. « Il faut être pragmatique. Partir tout de suite dans une procédure de type norme ISO 26 000 peut être contre-productif. Il est préférable de se concentrer sur l’analyse de l’existant, et de prendre des engagements réalistes. » Autrement dit, faire un état des lieux le plus complet possible et construire son propre référentiel en se documentant auprès des chambres de commerce et d'industrie, des associations professionnelles expertes du sujet (Comité 21, Orée, C3D, Orse, etc.) ou en se faisant aider par un prestataire qualifié.

Construire un plan d’actions adapté

Il convient alors de définir des priorités. Ces dernières peuvent varier d’une entreprise à une autre : « Il n’y a pas de réponse standard. Pour certaines entreprises, il va être plus facile d’agir d’abord sur leurs externalités environnementales. Pour d’autres, il s’agira d’interroger la qualité de vie au travail ou la satisfaction clients. L’important, c’est de jouer la carte de l’inclusion et d’associer au maximum ses parties prenantes à la démarche. » A titre d’exemple, la mise en place d’une politique d’achats responsable et éthique peut s’avérer être fédérateur aussi bien auprès des collaborateurs de l’entreprise, car source de motivation et de fierté d’appartenance à l’organisation, que des clients pour des raisons d’image. Le succès d’une politique RSE dépend aussi de la Direction Générale : « Le soutien et l’implication de la Direction Générale est un formidable levier d’accélération et facilite grandement le déploiement de la démarche RSE », souligne Marie-Hélène Péjoine.

Investir dans le long terme

Marie-Hélène Péjoine estime que mettre en place une politique RSE est aussi une façon de prendre de l’avance sur ses concurrents : « La RSE est un formidable levier pour se réinventer au sein de son écosystème. C’est une méthodologie qui permet de questionner son projet et d’investir dans l’avenir », notamment dans l’humain, première richesse de l’entreprise. C’est aussi une facette de la marque entreprise. « La RSE est une attente de la société civile comme des collaborateurs. Si elle repose sur des valeurs partagées, si elle convaincante, impliquante, elle permet de fidéliser les collaborateurs autour d’un projet et de recruter de nouveaux talents », ajoute la responsable RSE de La Mutuelle Générale. Alors au final, pourquoi ne pas profiter de l’instauration d’une politique RSE pour réinventer son modèle ? « La loi PACTE de 2019 impose à toutes les entreprises de prendre en considération les enjeux environnementaux et sociétaux de leur activité. Une bonne pratique pour y parvenir consiste à se référer aux Objectifs de développement durable de l’ONU. La question aujourd’hui n’est plus seulement de limiter les effets négatifs de son activité, mais de réfléchir à comment inverser le paradigme et d’apporter une contribution positive à la société en général, à son environnement, et au bien-être de ses collaborateurs. »

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