Sommaire

5 conseils pour lutter contre la pollution de l’air intérieur

Publié le 14/06/21

1. Aérer votre logement matin et soir

S’il n’y avait qu’un seul conseil à retenir, ce serait celui-là : ouvrir ses fenêtres en grand ! Tabac, produits d’entretien, bricolage, cuisine… les sources de pollution de l’air intérieur sont nombreuses. Le bon réflexe : aérer pendant au moins dix minutes le matin et le soir, y compris en hiver, ainsi qu’à chaque fois que l’on fait le ménage. Si vous habitez près d’un axe routier, choisissez les moments où il y a moins de circulation. Enfin, si vous en êtes équipé, vérifiez que votre ventilation fonctionne correctement, et que les entrées et sorties d’air ne sont pas obstruées.

2. Méfiez-vous des meubles et matériaux de construction

On ne le sait pas toujours, mais certains meubles peuvent libérer des composés organiques volatils (COV), principalement en raison des colles et des panneaux de particules qu’ils utilisent. C’est au moment du déballage qu’ils émettent le plus de substances toxiques, à l’instar du formaldéhyde, un gaz inodore classé cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). De ce fait, lorsque vous installez de nouveaux meubles, aérez le plus possible durant les jours qui suivent. Et ce qui vaut pour l’ameublement vaut aussi pour un nouveau parquet. Autre conseil : consulter systématiquement l’étiquetage relatif aux émissions de polluants volatils des produits de construction ou de revêtement de murs, sols et plafonds. Le niveau d’émissions est indiqué par une échelle qui va de A+ (faibles émissions) à C (émissions fortes).

3. Ne misez pas trop sur les plantes pour dépolluer l’air intérieur

Si l’idée est séduisante, l’action dépolluante des plantes d’intérieur est quasi-nulle. Prenez garde si vous avez un terrain allergique et évitez à tout prix les produits phytosanitaires pour les entretenir. Quid des purificateurs d’air ? Non seulement leur efficacité n’est pas toujours prouvée en conditions réelles d’utilisation, mais « certains pourraient même être la source de sous-produits potentiellement nocifs », selon l’Ademe. Bref, dans l’attente de normes permettant de démontrer leurs performances et leur innocuité, il reste préférable d’ouvrir ses fenêtres en grand et de limiter les émissions de polluants, comme le tabac.

4. N’abusez pas des bougies et des encens

S’ils couvrent les mauvaises odeurs et contribuent à l’ambiance, les bougies parfumées et autres bâtons d’encens, loin d’assainir l’air intérieur, dégagent de nombreux polluants, dont du formaldéhyde, du benzène et des hydrocarbures aromatiques polycycliques. Mieux vaut donc ne pas en abuser, voire s’en passer. Dans tous les cas, aérez avec soin après utilisation !

5. Soyez prudent avec les chauffages d’appoint à l’éthanol ou à pétrole

En règle générale, méfiez-vous de tous les appareils d’appoint fonctionnant à l’éthanol ou au pétrole, responsables chaque année d'intoxications au monoxyde de carbone. Utilisez-les conformément aux recommandations des fabricants. Les appareils à combustion (chauffage, chauffe-eau) et les conduits de fumée doivent être entretenus une fois par an par un professionnel qualifié.

AVEC LE CONCOURS DE SOUAD BOUALLALA, ingénieure qualité de l’air à l’Agence de la transition écologique (Ademe).

POUR EN SAVOIR PLUS

Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie : ademe.fr

Écrit par @Doctopress.

En ce moment sur le Blog

Voir tous les articles

Comment fonctionne le système immunitaire ?

Le système immunitaire nous aide à combattre les maladies. Mais savez-vous vraiment comment fonctionnent les défenses de l’organisme ?

Ma santé
3 min
Lire l’article

La vente de médicaments à l’unité bientôt obligatoire ?

En cas de pénurie, la délivrance à l’unité va devenir obligatoire pour certains médicaments. Ce qu’il faut savoir.

Ma santé
2 min
Lire l’article

Esthétique dentaire : pas toujours sans danger !

Certaines pratiques peuvent se révéler dangereuses pour la santé bucco-dentaire. Ce qu’il faut savoir pour retrouver un beau sourire sans prendre de risques.

Ma santé
3 min
Lire l’article