Frais de santé : comment se faire rembourser rapidement
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Gras : ami ou ennemi ? Oubliez les idées reçues et découvrez ce que la science dit vraiment sur les lipides avec un expert en nutrition.
Elles ont longtemps été clouées au pilori, accusées de boucher nos artères et de ruiner notre santé. Pourtant, sans elles, notre organisme ne pourrait pas fonctionner correctement : production d’hormones, absorption des vitamines liposolubles (A, D, E et K), protection de nos organes… les graisses sont incontournables ! Mais attention : toutes ne se valent pas. Nous vous aidons à faire le tri entre préjugés tenaces et vérités scientifiques avec Philippe Legrand, professeur de biochimie et de nutrition humaine à l’Agrocampus de Rennes.
Les lipides ont longtemps été tenus pour responsables de la prise de poids. Aujourd’hui, toutes les études montrent qu’une alimentation pauvre en graisses n’est pas efficace pour maigrir. « La prise de poids vient d’un bilan énergétique déséquilibré, explique le Pr Philippe Legrand. Si on mange trop et que l’on ne se dépense pas suffisamment, les calories excédentaires seront stockées sous forme de graisses, même si on en consomme très peu. Quand les Américains ont décidé de réduire la proportion de graisses dans leur alimentation, l’obésité a augmenté car ils ont compensé en ingérant des aliments riches en glucides. »
Mais cela ne veut pas dire qu’on peut se passer des autres. « Cela signifie simplement que certains acides gras ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme et doivent forcément être apportés par l’alimentation. » C’est le cas des acides gras oméga-3 et oméga-6. Or si nos apports en oméga-6 sont suffisants, « voire légèrement excédentaires », il n’en va pas de même pour les oméga-3 qu’on ne consomme pas en quantité suffisante. Ces derniers jouent un rôle bénéfique dans la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), des maladies cardiovasculaires et dans le maintien de la santé mentale.
« Les oméga-3 regroupent trois familles différentes : l’acide alpha-linolénique – que l’on trouve dans les noix et l’huile de colza ou de lin, par exemple –, à partir duquel sont synthétisés deux autres types d’oméga-3, l’EPA et le DHA ». Problème : seul un faible pourcentage d’acide alpha-linolénique (ALA) est transformé par l’organisme en EPA et DHA, ce qui ne suffit pas à atteindre les apports recommandés. « Les aliments les plus riches en EPA et DHA sont les poissons gras, comme le saumon, la sardine ou le maquereau », insiste le Pr Legrand, qui recommande d’en consommer « deux portions par semaine ».
Les acides gras saturés sont souvent placés dans la catégorie des « mauvaises graisses », ce que regrette le Pr Legrand. « Ils ont des fonctions très importantes, et notamment biochimiques pour activer un certain nombre de protéines », assure-t-il. En outre, tous les acides gras saturés ne se valent pas. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), seuls certains d’entre eux, consommés en excès, augmentent le risque de maladies cardiovasculaires, tandis que d’autres « pourraient même avoir des effets positifs sur la santé ». Les aliments riches en acide gras saturés, tels que les charcuteries, la viande rouge, le fromage, les viennoiseries ou encore les pâtisseries, doivent malgré tout être consommés en quantité raisonnable.
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