Contenu proposé par La Mutuelle Générale
Sur L’Usine Nouvelle Live
Comment faire de la protection sociale
UN ATOUT MAJEUR DE VOTRE RSE ?
WEBINAR - 15 juin – 11h00
Vous pouvez dès maintenant poser vos questions et échanger avec nos spécialistes.
SYNTHÉS
Sébastien Borgnat
Journaliste
SÉBASTIEN BORGNAT
Bonjour à tous, bienvenue ! Comment faire de la protection sociale un atout pour la RSE ? Quelles sont les pistes à explorer, les bonnes pratiques à dupliquer ? On va en parler avec nos invités car les ressources humaines durables sont aujourd'hui tout aussi cruciales que les initiatives environnementales pour atteindre les objectifs de responsabilité sociétale des entreprises.
Elles sont aussi, nous le verrons, un puissant levier d'attractivité, d'engagement et de compétitivité pour l'entreprise, quelle que soit sa taille et son secteur d'activité.
Avec nous sur ce plateau, Sandrine Fouillé, ancienne directrice RSE France de Capgemini et membre du C3D, le Collège des Directeurs du Développement Durable. Marine Carrat, Directrice Innovation et Développement durable chez Action Logement. Rosa Nait Saada, directrice de Flex, le Partner QVT des entreprises.
Et Matthieu Stankowiak, Directeur du Réseau Commercial et des Relations Extérieures à la Mutuelle Générale.
Bonjour à vous quatre !
LES INTERVENANTS
Bonjour !
SÉBASTIEN BORGNAT
Sandrine Fouillé. Vous qui êtes une experte de la RSE, plantons le décor avec vous.
La RSE, en quelques dates, quelques jalons.
SYNTHÉS
Sandrine FOUILLÉ
Directrice RSE France
MEMBRE DU COLLÈGE DIRECTEUR DÉVELOPPEMENT DURABLE
SANDRINE FOUILLÉ
Oui alors l'objectif de la RSE c'est bien de réunir enjeu économique et impact positif. Alors on a effectivement la norme ISO 26 000 qui a été publiée en 2010 et qui a fixé un certain nombre de questions centrales, sept exactement, dont la responsabilité environnementale, les droits humains, mais aussi évidemment les relations et conditions de travail. En France, nous avons la chance aussi d'avoir un cadre réglementaire qui a été renforcé pour permettre aux entreprises, dans le cadre de la loi Pacte en mai 2019, d'intégrer à leur objet social, à la fois une raison d'être, mais également la RSE au sein de leurs statuts.
Et puis c'est ainsi que la protection sociale, évidemment, s'inscrit complètement dans les politiques RSE des entreprises. Il s'agit de voir comment le collaborateur salarié peut être effectivement assuré sur sa santé, sa sécurité, sa qualité de vie au travail également. Donc tous ces sujets qui alimentent les politiques RSE de nos entreprises. Et donc, c'est vrai qu'on peut dire aujourd'hui que la conscience prévaut finalement sur la contrainte.
SÉBASTIEN BORGNAT
Mais vous parlez d'une ESG à deux vitesses. C'est-à-dire ?
SANDRINE FOUILLÉ
Oui, alors l'ESG pour environnement, social et gouvernance, c'est bien de le rappeler.
À deux vitesses, pourquoi ?
Parce qu'il y a des entreprises qui vont – comment dire ? - avancer, parce qu'effectivement elles y sont contraintes. Donc c'est là la régulation qui va mettre en place un certain nombre de pratiques, va faire mettre en place un certain nombre de pratiques au sein des entreprises.
Mais il y a des entreprises qui souhaitent aller au-delà et prendre le sujet plus à bras le corps et c'est tant mieux. Et donc d'avancer effectivement pas sous la pression, mais parce qu'elles ont conscience que la société civile, finalement dans son ensemble, émet une pression, que ce soit ses collaborateurs mais également l'ensemble de ses parties prenantes, donc les actionnaires, les fournisseurs, les clients également.
Donc, c'est l'intérêt effectivement pour ces entreprises de vouloir avancer sur le sujet en fonction de leurs engagements et des actions qu'elles peuvent mettre en œuvre à la fois sur la société et l'écologie.
SÉBASTIEN BORGNAT
Et il va y avoir des changements en 2024 ?
SANDRINE FOUILLÉ
Oui, il va y avoir des changements. Alors là CSRD qui est la directive européenne qui effectivement va être mise en place à partir du 1ᵉʳ janvier 2024 pour collecter des données d'indicateurs à publier sur une plateforme qui va permettre effectivement dès 2025 - pour les plus grandes entreprises, et puis après, ça va aller par ricochet sur un certain nombre d'autres entreprises -, de pouvoir publier de façon officielle, transparente, leurs données sociales et environnementales.
Et force est de constater que dans cette plateforme, on pourra très facilement comparer les entreprises entre elles finalement. Donc ce qui sera un plus, mais ce qui est un enjeu d'autant plus important pour les entreprises d'aller de l'avant par rapport effectivement à l'ensemble de ces contraintes.
Et par effet domino, finalement, l'ensemble des entreprises sont concernées. Car si vous n'êtes pas assujetti à la RSE aujourd'hui pour cause de taille d'entreprise, de chiffre d'affaires par exemple, parce que vos clients, vos fournisseurs vont vous le demander très concrètement, vous allez devoir leur fournir les éléments pour qu'ils remplissent eux-mêmes les indicateurs qu'ils devront publier et donc, de facto, devoir effectivement alimenter ces éléments-là pour vos entreprises clientes et l'ensemble de vos parties prenantes.
SÉBASTIEN BORGNAT
Une RSE qui tient compte de l'évolution de la société, des modes de vie et des attentes des collaborateurs, Rosa.
SYNTHÉS Rosa NAIT SAADA Directrice de Flex, le Partner QVT des entreprises FLEX
ROSA NAIT SAADA
Oui, tout à fait. On voit très bien que la porosité entre la vie professionnelle et la vie personnelle est vraiment très très limitée. On ne peut plus considérer le salarié avec une seule casquette, il est collaborateur, mais il peut être aussi parent, il peut être aidant.
Et l'entreprise, elle doit vraiment envisager le collaborateur sous toutes ses dimensions.
Et on a vu avec la crise sanitaire, on a beaucoup de changements qui se sont mis en place. On n'a plus la même relation au travail. On n'a plus non plus les mêmes exigences en tant que salarié.
On a envie d'une entreprise qui s'engage d'un point de vue sociétal, d'un point de vue environnemental aussi.
Et donc, tout l'enjeu pour les entreprises, ça va être d'accompagner les salariés avec les bonnes solutions et surtout au bon moment.
SÉBASTIEN BORGNAT
Marine Carrat, chez Action Logement, le social est vraiment au cœur de votre action et de vos préoccupations depuis 70 ans.
SYNTHÉS
Marine CARRAT
Directrice Innovation & Développement durable
ACTION LOGEMENT
MARINE CARRAT
La RSE, c'est vraiment un sujet au cœur de notre ADN. Le groupe Action Logement, c'est un groupe paritaire qui a été créé pour loger les salariés des entreprises, il y a 70 ans, au plus près de leur travail.
Donc on a vraiment, nous, cette mission qui est la même depuis 70 ans. Mais en même temps, qui est challengé par les demandes de nos salariés et des entreprises.
Et donc ce sont des nouvelles exigences, et il faut faire face à ces nouvelles exigences, apporter les meilleures réponses.
C'est pour ça qu'on a aussi souhaité travailler sur l'engagement de nos collaborateurs, les mettre dans les meilleures conditions pour qu'ils soient les plus à même d'accompagner les salariés de toutes les entreprises qui versent le 1% logement.
SÉBASTIEN BORGNAT
Il y a des collaborateurs qui ont d'ailleurs participé activement à l'élaboration de votre stratégie RSE. Racontez-nous.
MARINE CARRAT
Tout à fait. Notre directrice générale, Nadia Bouyer, a souhaité partir en fait, de toute cette richesse du terrain, de tout ce qui se met en place, des bonnes pratiques dans toutes les filiales, de tous nos collaborateurs.
Elle leur a donné la parole. On les a écoutés pendant un an sur tous les territoires, dans toutes les régions, tous les métiers. On est un groupe aux 100 métiers.
Et on a vraiment recueilli cette parole pour définir ensemble les cinq ambitions stratégiques RSE, et qui nous ont permis de définir des engagements très concrets qu'on déploie actuellement.
SÉBASTIEN BORGNAT
Matthieu Stankowiak, dans quels domaines les entreprises peuvent-elles agir pour des ressources humaines durables et engagées ?
SYNTHÉS
Matthieu STANKOWIAK
Directeur du Réseau Commercial et des Relations Extérieures
LA MUTUELLE GÉNÉRALE
MATTHIEU STANKOWIAK
Alors, on l'a entendu juste à l'instant. Il y a de très, très nombreux domaines dans lesquels entreprises peuvent investir. J'aimerais vous citer la protection sociale.
La protection sociale, c'est au premier sens du terme, c'est protéger le capital santé de ses salariés. Ça peut être par la prévention, ça peut-être aussi par la mutuelle ou autrement dit, complémentaire santé.
Ça peut être aussi le fait de soutenir ses collaborateurs ou même la famille en cas d'aléas de la vie, type un décès ou type un arrêt de travail, ou alors de l'invalidité. Ça se fait avec le versement de capitaux décès ou de rentes.
C'est aussi de protéger et de soutenir les collaborateurs qui sont dans une situation d'aidance ou de perte d'autonomie.
Ça permet aussi de contribuer à faire en sorte que dans l'entreprise, il y ait bel et bien une amélioration de la qualité de vie au travail dans l'entreprise même, et aussi de travailler au respect de l'équilibre vie pro, vie perso.
SÉBASTIEN BORGNAT
Marine Carrat, qu'avez-vous mis en place chez Action Logement ? Quelles actions, quels services est-ce que vous proposez ?
MARINE CARRAT
Alors nous, pour Action Logement, on considère que les collaborateurs sont vraiment notre force vive et sont les clés de la réussite de notre mission. Donc, on a souhaité à la fois renforcer leur engagement par une reconnaissance de leur métier et de leurs pratiques.
On a mis en place des pratiques, des trophées de bonnes pratiques ressources humaines qui permettent de valoriser toute cette compétence et également les mettre dans les meilleures conditions.
Donc, cette reconnaissance de leur besoin, être à l'écoute de leur demande.
Et donc toute la politique de QVT et de QVCT, et notamment une bonne protection sociale avec des services supplémentaires qui permet de mieux accompagner les salariés pour qu'ils soient les plus performants possible dans leur mission.
SÉBASTIEN BORGNAT
Comment avez-vous travaillé avec Action Logement ?
ROSA NAIT SAADA
De manière très simple et très efficace puisque le groupe Action Logement avait déjà une stratégie et avait déjà identifié les axes sur lesquels elle souhaitait qu'on intervienne. Donc on a mis les bonnes solutions, au bon moment. Mais on a aussi des entreprises qui sont un peu moins matures sur le sujet et pour lequel on va aller beaucoup plus loin dans l'accompagnement.
Et là, on va faire tout un diagnostic des besoins, des enjeux de l'entreprise et proposer des solutions pour ensuite les déployer.
SÉBASTIEN BORGNAT
Matthieu Vous avez d'autres exemples à nous donner sur les actions qui peuvent faire la différence en matière de protection santé et de prévoyance d'abord ?
MATTHIEU STANKOWIAK
Oui, par exemple sur la santé, l'augmentation de la prise en charge minimale de l'employeur, en fait. C'est un bon exemple.
SÉBASTIEN BORGNAT
Alors elle est de combien, en moyenne ? Et on peut aller jusqu'où ?
MATTHIEU STANKOWIAK
Oui alors, légalement depuis l'accord national interprofessionnel de 2016, elle s'est fixé a minima 50 % de prise en charge par l'employeur pour le salarié en question. Mais justement, on peut aller beaucoup plus loin, notamment en augmentant ce taux ou en travaillant l'assiette. C'est-à-dire aussi à couvrir aussi les ayants droit, les conjoints aussi, qui ne sont pas prévus dans les régimes de base.
SÉBASTIEN BORGNAT
Un autre exemple à nous donner ?
MATTHIEU STANKOWIAK
Typiquement la mise en place d'options complémentaires. Typiquement, je vous le disais, les conjoints, les enfants ne sont pas forcément prévus dans le régime de base, ça peut être des options pour couvrir la famille. Ce peut être aussi des lignes de garantie qui ne sont pas prévues dans l'accord d'entreprise et qui permettent d'être plus en adéquation avec mes besoins sur l'orthodontie par exemple, ou alors tout ce qui est médecines douces.
SÉBASTIEN BORGNAT
Rosa, sur la partie service ?
ROSA NAIT SAADA
Oui, chez Flex, on est sollicité très régulièrement sur des services qui vont être dans l'accompagnement. Donc on est vraiment passé d'une approche du « Cure » au « Care ». Donc en fait, comment je prends soin de mes salariés ?
Et typiquement, on va mettre en place des programmes autour des troubles musculo- squelettiques. On va beaucoup travailler sur tout ce qui est aussi risques psychosociaux.
Et de plus en plus, on voit des demandes des entreprises aussi sur les bilans de santé. Avant ça s'adresser essentiellement à des membres du Comex. Et aujourd'hui, on voit que ça s'étend beaucoup aux collaborateurs parce qu'on a envie de prévenir le risque, de prendre soin des collaborateurs.
Et d'ailleurs, on parle de plus en plus de symétrie des attentions.
SÉBASTIEN BORGNAT
Marine CARRAT, je reviens à Action Logement. Là, je crois que vous avez mis en place un réveil musculaire sur certains sites et aussi mis en place le second avis médical ?
MARINE CARRAT
Oui, ce sont des sujets qui ont été mis en place par les ressources humaines en effet parce que c'est une dimension globale. Et nos collaborateurs sont très engagés.
On souhaite vraiment valoriser cet engagement-là et être à l'écoute de leurs besoins.
Le sujet du confinement nous a tous privé un peu d'exercice physique. Donc l'idée du réveil musculaire qui a été testé sur certains sites, c'était plutôt une bonne idée pour favoriser la lutte contre la sédentarité. Et puis, en effet, le second avis médical, c'est donné les meilleures conditions à ses collaborateurs d'être bien soignés, d'avoir un deuxième avis quand ils ont une question.
Mais au-delà de ça, c'est vrai que ce sujet de l'engagement, il est majeur chez nous. On a travaillé dans toutes ces dimensions et bien entendu, la protection sociale, ça en fait partie, mais ce n'est pas la seule dimension.
SÉBASTIEN BORGNAT
Voilà. Sandrine Fouillé, on vient de voir beaucoup d'exemples. Il y a d'autres champs d'action à explorer en matière de RSE ?
SANDRINE FOUILLÉ
Il y en a beaucoup, et on n'aura pas fini... et on ne va pas finir l'émission avec.
Ce qui est important effectivement de rappeler, c'est sur les champs de la RSE, le volet social, parce qu'on parle finalement beaucoup du volet environnemental et sur le volet social, il y a tout ce qui concerne la diversité et l'inclusion.
Alors évidemment, il y a des exemples concrets, récents, qui viennent renforcer ce cadre aussi.
Et fort heureusement, avec la loi Copé-Zimmermann, il y a dix ans, qui a été renforcé récemment par la loi Rixain, sur la diversité dans les Comex et les Codir - après les conseils d'administration -, et sur l'inclusion, tout ce qui est fait au titre des personnes LGBT+, de l'inclusion des personnes en situation de handicap.
Voilà, on peut en citer beaucoup, mais c'est important de rappeler que le champ de la RSE est vaste. Et pour autant, si ce champ est vaste, on peut vraiment dire malheureusement que le social c'est un peu le parent pauvre de la RSE parce qu'on entend énormément parler d'écologie.
C'est vrai que je pense que la prise de conscience du grand public s'est faite au travers, je dirais tout simplement de regarder autour de soi, de la météo qui change, de tout ce qui nous impacte au quotidien.
Et pourquoi c'est le parent pauvre aussi, le volet social ?
C'est parce qu'autant finalement les émissions de CO2, on peut scientifiquement et quantitativement les mesurer. Donc, même si c'est des données scientifiques parfois, on parle du rapport du GIEC qui est partagé aussi. Ce n'est pas toujours forcément très simple de s'y retrouver, mais n'empêche qu'on en parle quand même beaucoup plus.
Et le social, on a l'impression aussi, parce qu'on est en France, que les droits humains, je citais ça dans l'introduction, voilà tout est carré.
Non. Il y a encore beaucoup de chemin à faire sur les discriminations, sur l'ensemble de ces éléments-là. Donc ça veut vraiment dire qu'il y a du chemin à faire sur le social.
SÉBASTIEN BORGNAT
Oui, alors vous disiez le social parent pauvre, alors que le E et le S d'ESG sont étroitement liés ?
SANDRINE FOUILLÉ
Oui. Alors, merci, c'est important de le rappeler. EST pour pour Environnement, Social, Gouvernance. Le triptyque en fait de la RSE exprimé autrement.
C'est le parent pauvre, effectivement, parce que si aujourd'hui on n'arrive pas à avoir une performance sociale, on sera aussi privé de performance écologique.
On ne peut pas demander à des personnes qui habitent loin de leur lieu de travail, qui n'ont pas accès à des mêmes mutuelles pour se soigner, de faire aussi attention à l'environnement.
Donc tout simplement, j'ai envie de dire c'est presque du bon sens, mais n'empêche que c'est quand même comme on dit : ce qui va sans le dire, va mieux en le disant.
Et je préfère le rappeler.
SÉBASTIEN BORGNAT
Effectivement, il vaut mieux le rappeler.
SANDRINE FOUILLÉ
Donc voilà tout ça, c'est la raison pour laquelle, effectivement, c'est important de montrer que ça contribue à l'équilibre de vie, à la santé, à la sécurité des collaborateurs.
Et pour citer un exemple aussi qui est celui, par exemple, de la parentalité.
Pourquoi ? Parce que mettre en place un certain nombre d'aides et de soutiens aux salariés parents, c'est faciliter l'équilibre des temps, donc vie pro-vie perso.
Mais ce qu'on va mettre en place pour les parents va probablement bénéficier par extension à l'ensemble des collaborateurs. Et puis, peut-être après aussi à l'ensemble de la société. Donc tout progrès dans ce sens effectivement est important. Et après ? Il y a beaucoup d'autres exemples, mais je pense que la parentalité en est un important.
SÉBASTIEN BORGNAT
Alors, vous évoquiez tout à l'heure la diversité et l'inclusion.
Ce sont deux préoccupations majeures chez Action Logement, Marine Carrat.
MARINE CARRAT
Alors oui, on a ces préoccupations majeures. Et puis moi, je ne vais pas vous donner un exemple, mais je peux vous donner 100 exemples différents par an.
Pourquoi ? Parce que le groupe Action Logement s'est engagé chaque année dans sa stratégie RSE à soutenir plus de 100 projets nouveaux par an sur la cohésion sociale, sur la mixité pour vraiment dans tout l'Hexagone et les territoires ultramarins, être au plus près des besoins des habitants, des besoins de nos locataires, des besoins des salariés.
SÉBASTIEN BORGNAT
Alors, c'est énorme, 100. Je crois que la durée de l'émission ne suffirait pas. Mais peut-être que vous pouvez nous donner deux ou trois exemples concrets ?
MARINE CARRAT
Alors deux ou trois exemples. On s'est rendu compte que dans nos résidences, on a des des jeunes, les enfants de locataires, qu'ils ne trouvent pas forcément de stage. On a mis en place un système pour les aider à trouver des stages, y compris au sein de nos agences de gestion locative.
Donc c'est un projet qu'on a porté en partenariat.
On a développé aussi des projets au cœur des quartiers avec « Nos quartiers ont du talent », et d'autres associations pour parrainer des jeunes plein de talents, plein de potentiel et les aider à trouver les meilleurs postes dignes de leur potentiel.
SÉBASTIEN BORGNAT
Et puis, il y a l'aide aux aidants. On l'évoquait...
MARINE CARRAT
L'aide aux aidants. On considère en fait qu'on est de plus en plus cette génération un peu sandwich qui doit à la fois aider nos enfants et puis accompagner, nos aidants.
Et donc, comment un groupe comme Action Logement peut être en soutien de nos collègues, de nos collaborateurs, pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes tout en maintenant leurs obligations familiales et en étant présents pour leur famille.
SÉBASTIEN BORGNAT
L'aide aux aidants est un sujet de société.
Rosa, les entreprises doivent s'en emparer.
ROSA NAIT SAADA
Tout à fait. Malheureusement, ce n'est pas encore le cas. Donc on voit qu'on a aussi ce frein des entreprises qui ne passent pas forcément à l'action pour accompagner les salariés. Sauf que, comme le dit Marine, c'est une réalité aujourd'hui : un salarié sur six est aidant.
Donc on sait que de plus en plus, les entreprises vont devoir apporter des solutions concrètes parce qu'un salarié aidant peut démissionner, parce qu'il doit aider une personne à distance.
Il peut également être moins motivé et du coup être sollicité aussi, donc plus d'absentéisme. Donc on voit que ça impacte l'entreprise et ça impacte la productivité, la performance de l'entreprise.
Donc l'entreprise a vraiment tout intérêt à proposer des dispositifs pour l'accompagner, le décharger de toute cette partie qui est chronophage pour pouvoir lui permettre d'avoir les meilleures chances au quotidien et du coup, s'inscrire pleinement dans son rôle de collaborateur.
SÉBASTIEN BORGNAT
Alors, on vient de le voir, la palette de services et d'actions est vraiment très large.
Est-ce que toutes les entreprises peuvent les proposer ou seulement les plus grandes ?
Et comment font-elles leur choix dans ce qu'elles décident de mettre en place ou pas ?
ROSA NAIT SAADA
Alors la bonne nouvelle, c'est que toutes les entreprises peuvent mettre en place des services.
C'est vraiment très simple et c'est aussi ça notre credo, notre vocation, c'est de simplifier